- Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
- Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche.
- Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais.
- Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde.
- Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.
- Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.
- Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises.
- Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli.
- Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée.
- Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret.
- Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : Où est-il ?
- Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : C’est un homme de bien. D’autres disaient : Non, il égare la multitude.
- Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs.
- Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.
- Les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-il les écritures, lui qui n’a point étudié ?
- Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
- Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
- Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui.
- Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?
- La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?
- Jésus leur répondit : J’ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés.
- Moïse vous a donné la circoncision, — non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, — et vous circoncisez un homme le jour du sabbat.
- Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
- Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.
- Quelques habitants de Jérusalem disaient : N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à faire mourir ?
- Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’il est le Christ ?
- Cependant celui-ci, nous savons d’où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est.
- Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.
- Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.
- Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue.
- Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ?
- Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir.
- Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
- Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai.
- Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ?
- Que signifie cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ?
- Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
- Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’écriture.
- Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
- Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète.
- D’autres disaient : C’est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ?
- L’écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ?
- Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule.
- Quelques-uns d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui.
- Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ?
- Les huissiers répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
- Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits ?
- Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ?
- Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits !
- Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux, leur dit :
- Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ?
- Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète.
- Et chacun s’en retourna dans sa maison.
Jésus à la fête des tentes
Cette Bible est dans le domaine public. Remerciements aux voix anonymes du lecteur audio 1, ainsi qu'aux orateurs Alain Moreau et Jean-Micaël Saltzmann de chez Tresorsonore.com (lecteur audio 2 et 3).
- Après cela, Jésus parcourut la Galilée, ne voulant pas aller en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
- Or, la fête des Juifs, celle des Tabernacles, était proche.
- Ses frères lui dirent donc : " Partez d’ici, et allez en Judée, afin que vos disciples aussi voient les œuvres que vous faites ;
- car personne ne fait une chose en secret, lorsqu’il désire qu’elle paraisse. Si vous faites ces choses, montrez-vous au monde. "
- Car ses frères mêmes ne croyaient pas en lui.
- Jésus leur dit : " Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps à vous est toujours prêt.
- Le monde ne saurait vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui ce témoignage, que ses œuvres sont mauvaises.
- Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y vais point, parce que mon temps n’est pas encore venu. "
- Après avoir dit cela, il resta en Galilée.
- Mais lorsque ses frères furent partis, lui-même monta aussi à la fête, non publiquement, mais en secret.
- Les Juifs donc le cherchaient durant la fête, et disaient : « Où est-il ? »
- Et il y avait dans la foule une grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : « C’est un homme de bien. — Non, disaient les autres, il trompe le peuple. »
- Cependant personne ne s’exprimait librement sur son compte, par crainte des Juifs.
- On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au temple, et il se mit à enseigner.
- Les Juifs étonnés disaient : « Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point fréquenté les écoles ? »
- Jésus leur répondit : " Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
- Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il saura si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de moi-même.
- Celui qui parle de soi-même, cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est véridique, et il n’y a point en lui d’imposture.
- Est-ce que Moïse ne vous a point donné la Loi ? Et nul de vous n’accomplit la loi.
- Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? " La foule répondit : « Vous êtes possédé du démon ; qui est-ce qui cherche à vous faire mourir ? »
- Jésus leur dit : « J’ai fait une seule œuvre, et vous voilà tous hors de vous-mêmes ?
- Moïse vous a donné la circoncision (non qu’elle vienne de Moïse, mais des Patriarches), et vous la pratiquez le jour du sabbat.
- Que si, pour ne pas violer la loi de Moïse, on circoncit le jour du sabbat, comment vous indignez-vous contre moi, parce que, le jour du sabbat, j’ai guéri un homme dans tout son corps ?
- Ne jugez point sur l’apparence, mais jugez selon la justice. »
- Alors quelques habitants de Jérusalem dirent : " N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à faire mourir ?
- Et le voilà qui parle publiquement sans qu’on lui dise rien. Est-ce que vraiment les chefs du peuple auraient reconnu qu’il est le Christ ?
- Celui-ci, néanmoins, nous savons d’où il est ; mais quand le Christ viendra, personne ne saura d’où il est. "
- Jésus, enseignant dans le temple, dit donc à haute voix : " Vous me connaissez et vous savez d’où je suis !... et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu : mais celui qui m’a envoyé est vrai : vous ne le connaissez point ;
- moi, je le connais, parce que je suis de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. "
- Ils cherchèrent donc à le saisir ; et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue.
- Mais beaucoup, parmi le peuple, crurent en lui, et ils disaient : « Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ? »
- Les Pharisiens entendirent la foule murmurant ces choses au sujet de Jésus ; alors les Princes des prêtres et les Pharisiens envoyèrent des satellites pour l’arrêter.
- Jésus dit : « Je suis encore avec vous un peu de temps, puis je m’en vais à celui qui m’a envoyé.
- Vous me chercherez, et vous ne me trouverez point, et où je suis vous ne pouvez venir. "
- Sur quoi les Juifs se dirent entre eux : " Où donc ira-t-il, que nous ne le trouverons point ? Ira-t-il vers ceux qui sont dispersés parmi les Gentils, et ira-t-il les instruire ?
- Que signifie cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez point, et où je suis, vous ne pouvez venir ? »
- Le dernier jour de la fête, qui en est le jour le plus solennel, Jésus debout, dit à haute voix : " Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
- Celui qui croit en moi, de son sein, comme dit l’Écriture, couleront des fleuves d’eau vive. "
- Il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
- Parmi la foule, quelques-uns, qui avaient entendu ces paroles, disaient : « C’est vraiment le prophète. »
- D’autres : " C’est le Christ. — Mais, disaient les autres, est-ce de la Galilée que doit venir le Christ ?
- L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la race de David, et du bourg de Bethléem, où était David, que le Christ doit venir ? "
- C’est ainsi que le peuple était partagé à son sujet.
- Quelques-uns voulaient l’arrêter ; mais personne ne mit la main sur lui.
- Les satellites étant donc revenus vers les Pontifes et les Pharisiens, ceux-ci leur dirent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
- Les satellites répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme. »
- Les Pharisiens leur répliquèrent : " Vous aussi, vous êtes-vous laissés séduire ?
- Y a-t-il quelqu’un parmi les Princes du peuple qui ait cru en lui ? Y en a-t-il parmi les Pharisiens ?
- Mais cette populace qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! "
- Nicodème, l’un d’eux, celui qui était venu de nuit à Jésus, leur dit :
- « Notre loi condamne-t-elle un homme sans qu’on l’ait d’abord entendu, et sans qu’on sache ce qu’il a fait ? »
- Ils lui répondirent : « Toi aussi, es-tu Galiléen ? Examine avec soin les Écritures, et tu verras qu’il ne sort point de prophète de la Galilée. »
- Et ils s’en retournèrent chacun dans sa maison.
Jésus à la fête des tentes
Cette Bible est dans le domaine public.
Jean, chapitre 7
- Après cela, Jésus parcourait la Galilée ; il n'avait pas pouvoir de circuler en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le tuer.
- Or la fête juive des Tentes était proche.
- Ses frères lui dirent donc : " Passe d'ici en Judée, que tes disciples aussi voient les uvres que tu fais :
- on n'agit pas en secret, quand on veut être en vue. Puisque tu fais ces choses-là, manifeste-toi au monde. "
- Pas même ses frères en effet ne croyaient en lui.
- Jésus leur dit alors : " Mon temps n'est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt.
- Le monde ne peut pas vous haïr ; mais moi, il me hait, parce que je témoigne que ses uvres sont mauvaises.
- Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli. "
- Cela dit, il resta en Galilée.
- Mais quand ses frères furent montés à la fête, alors il monta lui aussi, pas au grand jour, mais en secret.
- Les Juifs le cherchaient donc pendant la fête et disaient : " Où est-il ? "
- On chuchotait beaucoup sur son compte dans les foules. Les uns disaient : " C'est un homme de bien " D'autres disaient : " Non, il égare la foule. "
- Pourtant personne ne s'exprimait ouvertement à son sujet par peur des Juifs.
- On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au Temple et se mit à enseigner.
- Les Juifs, étonnés, disaient : " Comment connaît-il les lettres sans avoir étudié ? "
- Jésus leur répondit : " Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé.
- Si quelqu'un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de moi-même.
- Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est véridique et il n'y a pas en lui d'imposture.
- Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi ? Et aucun de vous ne la pratique, la Loi ! Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? "
- La foule répondit : " Tu as un démon. Qui cherche à te tuer ? "
- Jésus leur répondit : " Pour une seule uvre que j'ai faite, vous voilà tous étonnés.
- Moïse vous a donné la circoncision - non qu'elle vienne de Moïse mais des patriarches - et, le jour du sabbat, vous la pratiquez sur un homme.
- Alors, un homme reçoit la circoncision, le jour du sabbat, pour que ne soit pas enfreinte la Loi de Moïse, et vous vous indignez contre moi parce que j'ai guéri un homme tout entier le jour du Sabbat ?
- Cessez de juger sur l'apparence ; jugez selon la justice. "
- Certains, des gens de Jérusalem, disaient : " N'est-ce pas lui qu'ils cherchent à tuer ?
- Et le voilà qui parle ouvertement sans qu'ils lui disent rien ! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu'il est le Christ ?
- Mais lui, nous savons d'où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d'où il est. "
- Alors Jésus, enseignant dans le Temple, s'écria : " Vous me connaissez et vous savez d'où je suis ; et pourtant ce n'est pas de moi-même que je suis venu, mais il m'envoie vraiment, celui qui m'a envoyé. Vous, vous ne le connaissez pas.
- Moi, je le connais, parce que je viens d'auprès de lui et c'est lui qui m'a envoyé. "
- Ils cherchaient alors à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.
- Dans la foule, beaucoup crurent en lui et disaient : " Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de signes que n'en a fait celui-ci ?
- Ces rumeurs de la foule à son sujet parvinrent aux oreilles des Pharisiens. Ils envoyèrent des gardes pour le saisir.
- Jésus dit alors : " Pour un peu de temps encore je suis avec vous, et je m'en vais vers celui qui m'a envoyé.
- Vous me chercherez, et ne me trouverez pas ; et où je suis, vous ne pouvez pas venir. "
- Les Juifs se dirent entre eux : " Où va-t-il aller, que nous ne le trouverons pas ? Va-t-il rejoindre ceux qui sont dispersés chez les Grecs et enseigner les Grecs ?
- Que signifie cette parole qu'il a dite : "Vous me chercherez et ne me trouverez pas ; et où je suis, vous ne pouvez pas venir" ? "
- Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s'écria : " Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive,
- celui qui croit en moi ! " selon le mot de l'Écriture : De son sein couleront des fleuves d'eau vive.
- Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.
- Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient : " C'est vraiment lui le prophète ! "
- D'autres disaient : " C'est le Christ ! " Mais d'autres disaient : " Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir ?
- L'Écriture n'a-t-elle pas dit que c'est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ ? "
- Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui.
- Certains d'entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui.
- Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent : " Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? "
- Les gardes répondirent : " Jamais homme n'a parlé comme cela ! "
- Les Pharisiens répliquèrent : " Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer ?
- Est-il un des notables qui ait cru en lui ? ou un des Pharisiens ?
- Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits ! "
- Nicodème, l'un d'entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit :
- " Notre Loi juge-t-elle un homme sans d'abord l'entendre et savoir ce qu'il fait ! "
- Ils lui répondirent : " Es-tu de la Galilée, toi aussi ? Étudie ! Tu verras que ce n'est pas de la Galilée que surgit le prophète. "
- Et ils s'en allèrent chacun chez soi.
© Les Éditions du Cerf 1997
- Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait point parcourir la Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
- Or, la fête des Juifs, celle des Huttes, était proche.
- Ses frères lui dirent : Pars d’ici et va en Judée, afin que tes disciples contemplent aussi les oeuvres que tu fais.
- Personne n’agit en secret, s’il cherche à se mettre en évidence ; si tu fais ces choses, manifeste-toi au monde.
- En effet, ses frères non plus ne croyaient pas en lui.
- Jésus leur dit : Le moment n’est pas encore venu pour moi, mais pour vous le moment est toujours opportun.
- Le monde ne peut vous haïr ; il a de la haine pour moi, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.
- Montez, vous, à la fête. Moi, je ne monte pas encore à cette fête, parce que le moment pour moi n’est pas encore accompli.
- Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée.
- Quand ses frères furent montés à la fête, alors il y monta aussi lui-même, non pas de façon manifeste, mais comme en secret.
- Les Juifs le cherchaient pendant la fête et disaient : Où est-il
- Et il y avait dans la foule beaucoup de murmures à son sujet. Les uns disaient : C’est un homme de bien. Mais d’autres disaient : Non, au contraire il égare la foule.
- Personne, toutefois, ne parlait ouvertement de lui, par crainte des Juifs.
- On était déjà au milieu de la fête, quand Jésus monta au temple ; et il enseignait.
- Les Juifs s’étonnaient et disaient : Comment connaît-il les Écritures lui qui n’a pas étudié
- Jésus leur répondit : Mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
- Si quelqu’un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu, ou si mes paroles viennent de moi-même.
- Celui dont les paroles viennent de lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé est vrai, et il n’y a pas d’injustice en lui.
- Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous ne pratique la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir
- La foule répondit : Tu as un démon. Qui cherche à te faire mourir
- Jésus leur répondit : J’ai fait une oeuvre et vous en êtes tous étonnés.
- Moïse vous a donné la circoncision — non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches — et vous circoncisez un homme pendant le sabbat.
- Si un homme reçoit la circoncision pendant le sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi parce que j’ai rendu à la santé un homme tout entier pendant le sabbat
- Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon un juste jugement.
- Quelques habitants de Jérusalem disaient : N’est-ce pas celui qu’on cherche à faire mourir
- Le voici qui parle ouvertement et on ne lui dit rien ! Est-ce que les chefs auraient vraiment reconnu que c’est lui le Christ
- Cependant, celui-ci, nous savons d’où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est.
- Alors Jésus s’écria, tandis qu’il enseignait dans le temple : Vous me connaissez et vous savez d’où je suis ! Pourtant je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.
- Moi, je le connais, car je suis là de sa part et c’est lui qui m’a envoyé.
- Ils cherchaient donc à l’arrêter, et personne ne porta la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.
- Plusieurs, parmi la foule, crurent en lui et disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci
- Les Pharisiens entendirent ce que la foule murmurait à son sujet. Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens envoyèrent des gardes pour l’arrêter.
- Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
- Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et là où je serai, vous ne pouvez venir.
- Les Juifs dirent entre eux : Où va-t-il se rendre, pour que nous ne le trouvions pas ? va-t-il se rendre parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs et enseigner les Grecs
- Que signifie cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et là où je serai vous ne pouvez venir ?
- Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus debout s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.
- Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
- Il dit cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore [donné], parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
- Des gens de la foule, après avoir entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète.
- D’autres disaient : Celui-ci est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ
- L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et du village de Bethléhem, d’où était David, que le Christ doit venir ?
- Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule.
- Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne porta les mains sur lui.
- Les gardes retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les Pharisiens qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené
- Les gardes répondirent : Jamais homme n’a parlé comme parle cet homme.
- Les Pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi vous avez été séduits
- Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des Pharisiens qui ait cru en lui
- Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits
- Nicodème, qui était venu précédemment vers Jésus et qui était l’un d’entre eux, leur dit
- Notre loi juge-t-elle un homme avant qu’on l’ait entendu et qu’on sache ce qu’il a fait
- Ils lui répondirent : Serais-tu, toi aussi, de la Galilée ? Cherche bien, et tu verras que de la Galilée, il ne sort pas de prophète.
- [Et chacun s’en alla dans sa maison.]
Jésus à la fête des tentes
Bible version Colombe
Cette bible est dans le domaine public
Καὶ περιεπάτει ὁ Ἰησοῦς μετὰ ταῦτα ἐν τῇ Γαλιλαίᾳ· οὐ γὰρ ἤθελεν ἐν τῇ Ἰουδαίᾳ περιπατεῖν ὅτι ἐζήτουν αὐτὸν οἱ Ἰουδαῖοι ἀποκτεῖναι
Après ces choses Jésus demeurait en Galilée, car il ne voulait point demeurer en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
ἦν δὲ ἐγγὺς ἡ ἑορτὴ τῶν Ἰουδαίων ἡ σκηνοπηγία
Or la Fête des Juifs, appelée des Tabernacles, était proche.
εἶπον οὖν πρὸς αὐτὸν οἱ ἀδελφοὶ αὐτοῦ Μετάβηθι ἐντεῦθεν καὶ ὕπαγε εἰς τὴν Ἰουδαίαν ἵνα καὶ οἱ μαθηταί σου θεωρήσωσιν τὰ ἔργα σοῦ ἃ ποιεῖς·
Et ses frères lui dirent : pars d'ici, et t'en va en Judée, afin que tes disciples aussi contemplent les œuvres que tu fais.
οὐδεὶς γάρ ἐν κρυπτῷ τι ποιεῖ καὶ ζητεῖ αὐτὸς ἐν παρρησίᾳ εἶναι εἰ ταῦτα ποιεῖς φανέρωσον σεαυτὸν τῷ κόσμῳ
Car on ne fait rien en secret, lorsqu'on cherche de se porter franchement; si tu fais ces choses-ci, montre-toi toi-même au monde.
οὐδὲ γὰρ οἱ ἀδελφοὶ αὐτοῦ ἐπίστευον εἰς αὐτόν
Car ses frères mêmes ne croyaient point en lui.
λέγει οὖν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς Ὁ καιρὸς ὁ ἐμὸς οὔπω πάρεστιν ὁ δὲ καιρὸς ὁ ὑμέτερος πάντοτέ ἐστιν ἕτοιμος
Et Jésus leur dit : mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.
οὐ δύναται ὁ κόσμος μισεῖν ὑμᾶς ἐμὲ δὲ μισεῖ ὅτι ἐγὼ μαρτυρῶ περὶ αὐτοῦ ὅτι τὰ ἔργα αὐτοῦ πονηρά ἐστιν
Le monde ne peut pas vous avoir en haine, mais il me hait : parce que je rends témoignage contre lui que ses œuvres sont mauvaises.
ὑμεῖς ἀνάβητε εἰς τὴν ἑορτήν· ταύτην ἐγὼ οὔπω ἀναβαίνω εἰς τὴν ἑορτὴν ταύτην· ὅτι ὁ καιρὸς ὁ ἐμὸς οὔπω πεπλήρωται
Montez vous autres à cette Fête; pour moi je ne monte point encore à cette Fête, parce que mon temps n'est pas encore accompli.
ταῦτα δὲ εἰπὼν αὐτοῖς ἔμεινεν ἐν τῇ Γαλιλαίᾳ
Et leur ayant dit ces choses, il demeura en Galilée.
Ὡς δὲ ἀνέβησαν οἱ ἀδελφοὶ αὐτοῦ τότε καὶ αὐτὸς ἀνέβη εἰς τὴν ἑορτήν οὐ φανερῶς ἀλλ' ὡς ἐν κρυπτῷ
Mais comme ses frères furent montés, alors il monta aussi à la Fête, non point publiquement, mais comme en secret.
οἱ οὖν Ἰουδαῖοι ἐζήτουν αὐτὸν ἐν τῇ ἑορτῇ καὶ ἔλεγον Ποῦ ἐστιν ἐκεῖνος
Or les Juifs le cherchaient à la Fête, et ils disaient : où est-il?
καὶ γογγυσμὸς πολὺς περὶ αὐτοῦ ἦν ἐν τοῖς ὄχλοις· οἱ μὲν ἔλεγον ὅτι Ἀγαθός ἐστιν ἄλλοι δὲ ἔλεγον Οὔ ἀλλὰ πλανᾷ τὸν ὄχλον
Et il y avait un grand murmure sur son sujet parmi les troupes. Les uns disaient : il est homme de bien; et les autres disaient : non, mais il séduit le peuple.
οὐδεὶς μέντοι παρρησίᾳ ἐλάλει περὶ αὐτοῦ διὰ τὸν φόβον τῶν Ἰουδαίων
Toutefois personne ne parlait franchement de lui, à cause de la crainte [qu'on avait] des Juifs.
Ἤδη δὲ τῆς ἑορτῆς μεσούσης ἀνέβη ὁ Ἰησοῦς εἰς τὸ ἱερὸν καὶ ἐδίδασκεν
Et comme la Fête était déjà à demi passée, Jésus monta au Temple, et il y enseignait.
καὶ ἐθαύμαζον οἱ Ἰουδαῖοι λέγοντες Πῶς οὗτος γράμματα οἶδεν μὴ μεμαθηκώς
Et les Juifs s'en étonnaient, disant : comment celui-ci sait-il les Ecritures, vu qu'il ne les a point apprises?
ἀπεκρίθη αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς καὶ εἶπεν Ἡ ἐμὴ διδαχὴ οὐκ ἔστιν ἐμὴ ἀλλὰ τοῦ πέμψαντός με·
Jésus leur répondit, et dit : ma doctrine n'est pas mienne, mais elle est de celui qui m'a envoyé.
ἐάν τις θέλῃ τὸ θέλημα αὐτοῦ ποιεῖν γνώσεται περὶ τῆς διδαχῆς πότερον ἐκ τοῦ θεοῦ ἐστιν ἢ ἐγὼ ἀπ' ἐμαυτοῦ λαλῶ
Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra de la doctrine, savoir si elle est de Dieu, ou si je parle de moi-même.
ὁ ἀφ' ἑαυτοῦ λαλῶν τὴν δόξαν τὴν ἰδίαν ζητεῖ· ὁ δὲ ζητῶν τὴν δόξαν τοῦ πέμψαντος αὐτόν οὗτος ἀληθής ἐστιν καὶ ἀδικία ἐν αὐτῷ οὐκ ἔστιν
Celui qui parle de soi-même, cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, est véritable, et il n'y a point d'injustice en lui.
οὐ Μωσῆς δέδωκεν ὑμῖν τὸν νόμον καὶ οὐδεὶς ἐξ ὑμῶν ποιεῖ τὸν νόμον τί με ζητεῖτε ἀποκτεῖναι
Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi? et cependant nul de vous n'observe la Loi? pourquoi cherchez-vous à me faire mourir?
ἀπεκρίθη ὁ ὄχλος καὶ εἶπεν Δαιμόνιον ἔχεις· τίς σε ζητεῖ ἀποκτεῖναι
Les troupes répondirent : tu as un démon; qui est-ce qui cherche à te faire mourir?
ἀπεκρίθη ὁ Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτοῖς Ἓν ἔργον ἐποίησα καὶ πάντες θαυμάζετε
Jésus répondit, et leur dit : j'ai fait une œuvre, et vous vous en êtes tous étonnés.
διὰ τοῦτο Μωσῆς δέδωκεν ὑμῖν τὴν περιτομήν οὐχ ὅτι ἐκ τοῦ Μωσέως ἐστὶν ἀλλ' ἐκ τῶν πατέρων καὶ ἐν σαββάτῳ περιτέμνετε ἄνθρωπον
[Et vous], parce que Moïse vous a donné la Circoncision, laquelle n'est pourtant pas de Moïse, mais des pères, vous circoncisez bien un homme le jour du Sabbat.
εἰ περιτομὴν λαμβάνει ἄνθρωπος ἐν σαββάτῳ ἵνα μὴ λυθῇ ὁ νόμος Μωσέως, ἐμοὶ χολᾶτε ὅτι ὅλον ἄνθρωπον ὑγιῆ ἐποίησα ἐν σαββάτῳ
Si [donc] l'homme reçoit la Circoncision le jour du Sabbat, afin que la Loi de Moïse ne soit point violée, êtes-vous fâchés contre moi de ce que j'ai guéri un homme tout entier le jour du Sabbat?
μὴ κρίνετε κατ' ὄψιν ἀλλὰ τὴν δικαίαν κρίσιν κρίνατε
Ne jugez point sur les apparences, mais jugez suivant l'équité.
Ἔλεγον οὖν τινες ἐκ τῶν Ἱεροσολυμιτῶν Οὐχ οὗτός ἐστιν ὃν ζητοῦσιν ἀποκτεῖναι
Alors quelques-uns de ceux de Jérusalem disaient : n'est-ce pas celui qu'ils cherchent à faire mourir?
καὶ ἴδε παρρησίᾳ λαλεῖ καὶ οὐδὲν αὐτῷ λέγουσιν μήποτε ἀληθῶς ἔγνωσαν οἱ ἄρχοντες ὅτι οὗτός ἐστιν ἀληθῶς ὁ Χριστός
Et cependant voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien; les Gouverneurs auraient-ils connu certainement que celui-ci est véritablement le Christ?
ἀλλὰ τοῦτον οἴδαμεν πόθεν ἐστίν· ὁ δὲ Χριστὸς ὅταν ἔρχηται οὐδεὶς γινώσκει πόθεν ἐστίν
Or nous savons bien d'où est celui-ci, mais quand le Christ viendra, personne ne saura d'où il est.
ἔκραξεν οὖν ἐν τῷ ἱερῷ διδάσκων ὁ Ἰησοῦς καὶ λέγων, Κἀμὲ οἴδατε καὶ οἴδατε πόθεν εἰμί· καὶ ἀπ' ἐμαυτοῦ οὐκ ἐλήλυθα ἀλλ' ἔστιν ἀληθινὸς ὁ πέμψας με ὃν ὑμεῖς οὐκ οἴδατε·
Jésus donc criait dans le Temple enseignant, et disant : et vous me connaissez, et vous savez d'où je suis; et je ne suis point venu de moi-même, mais celui qui m'a envoyé, est véritable, et vous ne le connaissez point.
ἐγὼ δὲ οἶδα αὐτόν ὅτι παρ' αὐτοῦ εἰμι κἀκεῖνός με ἀπέστειλεν
Mais moi, je le connais : car je suis [issu] de lui, et c'est lui qui m'a envoyé.
Ἐζήτουν οὖν αὐτὸν πιάσαι καὶ οὐδεὶς ἐπέβαλεν ἐπ' αὐτὸν τὴν χεῖρα ὅτι οὔπω ἐληλύθει ἡ ὥρα αὐτοῦ
Alors ils cherchaient à le prendre, mais personne ne mit les mains sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.
πολλοὶ δὲ Ἐκ τοῦ ὄχλου ἐπίστευσαν εἰς αὐτόν καὶ ἔλεγον ὅτι Ὁ Χριστὸς ὅταν ἔλθῃ μήτι πλείονα σημεῖα τούτων ποιήσει ὧν οὗτος ἐποίησεν
Et plusieurs d'entre les troupes crurent en lui, et ils disaient : quand le Christ sera venu, fera-t-il plus de miracles que celui-ci n'a fait
Ἤκουσαν οἱ Φαρισαῖοι τοῦ ὄχλου γογγύζοντος περὶ αὐτοῦ ταῦτα καὶ ἀπέστειλαν οἱ Φαρισαῖοι καὶ οἱ ἀρχιερεῖς ὑπηρέτας ἵνα πιάσωσιν αὐτόν
Les Pharisiens entendirent la troupe murmurant ces choses de lui; et les Pharisiens, avec les principaux Sacrificateurs envoyèrent des huissiers pour le prendre.
εἶπεν οὖν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς Ἔτι μικρὸν χρόνον μεθ' ὑμῶν εἰμι καὶ ὑπάγω πρὸς τὸν πέμψαντά με
Et Jésus leur dit : je suis encore pour un peu de temps avec vous, puis je m'en vais à celui qui m'a envoyé.
ζητήσετέ με καὶ οὐχ εὑρήσετέ καὶ ὅπου εἰμὶ ἐγὼ ὑμεῖς οὐ δύνασθε ἐλθεῖν
Vous me chercherez, mais vous ne [me] trouverez point; et là où je serai, vous n'y pouvez venir.
εἶπον οὖν οἱ Ἰουδαῖοι πρὸς ἑαυτούς Ποῦ οὗτος μέλλει πορεύεσθαι ὅτι ἡμεῖς οὐχ εὑρήσομεν αὐτόν μὴ εἰς τὴν διασπορὰν τῶν Ἑλλήνων μέλλει πορεύεσθαι καὶ διδάσκειν τοὺς Ἕλληνας
Les Juifs donc dirent entre eux : où doit-il aller que nous ne le trouverons point? doit-il aller vers ceux qui sont dispersés parmi les Grecs, et enseigner les Grecs?
τίς ἐστιν οὗτος ὁ λόγος ὃν εἶπεν Ζητήσετέ με καὶ οὐχ εὑρήσετέ καὶ ὅπου εἰμὶ ἐγὼ ὑμεῖς οὐ δύνασθε ἐλθεῖν
Quel est ce discours qu'il a tenu : vous me chercherez, mais vous ne [me] trouverez point; et là où je serai, vous n'y pouvez venir?
Ἐν δὲ τῇ ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ τῇ μεγάλῃ τῆς ἑορτῆς εἱστήκει ὁ Ἰησοῦς καὶ ἔκραξεν λέγων, Ἐάν τις διψᾷ ἐρχέσθω πρός με καὶ πινέτω
Et en la dernière et grande journée de la Fête, Jésus se trouva là, criant, et disant : si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.
ὁ πιστεύων εἰς ἐμέ καθὼς εἶπεν ἡ γραφή ποταμοὶ ἐκ τῆς κοιλίας αὐτοῦ ῥεύσουσιν ὕδατος ζῶντος
Celui qui croit en moi, selon ce que dit l'Ecriture, des fleuves d'eau vive découleront de son ventre.
τοῦτο δὲ εἶπεν περὶ τοῦ πνεύματος οὗ ἔμελλον λαμβάνειν οἱ πιστεύοντες εἰς αὐτόν· οὔπω γὰρ ἦν πνεῦμα Ἅγιον, ὅτι ὃ Ἰησοῦς οὐδέπω ἐδοξάσθη
(Or il disait cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croyaient en lui; car le Saint-Esprit n'était pas encore [donné], parce que Jésus n'était pas encore glorifié.)
πολλοὶ οὖν Ἐκ τοῦ ὄχλου ἀκούσαντες τὸν λόγον, ἔλεγον Οὗτός ἐστιν ἀληθῶς ὁ προφήτης·
Plusieurs donc de la troupe ayant entendu ce discours, disaient : celui-ci est véritablement le Prophète.
ἄλλοι ἔλεγον Οὗτός ἐστιν ὁ Χριστός ἄλλοι δὲ ἔλεγον Μὴ γὰρ ἐκ τῆς Γαλιλαίας ὁ Χριστὸς ἔρχεται
Les autres disaient : celui-ci est le Christ. Et les autres disaient : mais le Christ viendra-t-il de Galilée?
οὐχὶ ἡ γραφὴ εἶπεν ὅτι ἐκ τοῦ σπέρματος Δαβίδ, καὶ ἀπὸ Βηθλέεμ τῆς κώμης ὅπου ἦν Δαβίδ, ὁ Χριστὸς ἔρχεται
L'Ecriture ne dit-elle pas que le Christ viendra de la semence de David, et de la bourgade de Bethléhem, où demeurait David?
σχίσμα οὖν ἐν τῷ ὄχλῳ ἐγένετο δι' αὐτόν·
Il y eut donc de la division entre le peuple à cause de lui.
τινὲς δὲ ἤθελον ἐξ αὐτῶν πιάσαι αὐτόν ἀλλ' οὐδεὶς ἐπέβαλεν ἐπ' αὐτὸν τὰς χεῖρας
Et quelques-uns d'entre eux le voulaient saisir, mais personne ne mit les mains sur lui.
Ἦλθον οὖν οἱ ὑπηρέται πρὸς τοὺς ἀρχιερεῖς καὶ Φαρισαίους καὶ εἶπον αὐτοῖς ἐκεῖνοι Διατί οὐκ ἠγάγετε αὐτόν
Ainsi les huissiers s'en retournèrent vers les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens, qui leur dirent : pourquoi ne l'avez-vous point amené?
ἀπεκρίθησαν οἱ ὑπηρέται Οὐδέποτε οὕτως ἐλάλησεν ἄνθρωπος ὡς οὗτος ὁ ἄνθρωπος,
Les huissiers répondirent : jamais homme ne parla comme cet homme.
ἀπεκρίθησαν οὖν αὐτοῖς οἱ Φαρισαῖοι Μὴ καὶ ὑμεῖς πεπλάνησθε
Mais les Pharisiens leur répondirent : n'avez-vous point été séduits, vous aussi?
μή τις ἐκ τῶν ἀρχόντων ἐπίστευσεν εἰς αὐτὸν ἢ ἐκ τῶν Φαρισαίων
Aucun des Gouverneurs ou des Pharisiens a-t-il cru en lui?
ἀλλ' ὁ ὄχλος οὗτος ὁ μὴ γινώσκων τὸν νόμον ἐπικατάρατοι εἰσιν
Mais cette populace, qui ne sait ce que c'est que de la Loi, est plus qu'exécrable.
λέγει Νικόδημος πρὸς αὐτούς ὁ ἐλθὼν νυκτὸς πρὸς αὐτὸν εἷς ὢν ἐξ αὐτῶν
Nicodème (celui qui était venu vers Jésus de nuit, et qui était l'un d'entre eux) leur dit :
Μὴ ὁ νόμος ἡμῶν κρίνει τὸν ἄνθρωπον ἐὰν μὴ ἀκούσῃ παρ' αὐτοῦ πρότερον, καὶ γνῷ τί ποιεῖ
Notre Loi juge-t-elle un homme avant que de l'avoir entendu, et d'avoir connu ce qu'il a fait?
ἀπεκρίθησαν καὶ εἶπον αὐτῷ Μὴ καὶ σὺ ἐκ τῆς Γαλιλαίας εἶ ἐρεύνησον καὶ ἴδε ὅτι προφήτης ἐκ τῆς Γαλιλαίας οὐκ ἐγηγέρται
Ils répondirent, et lui dirent : n'es-tu pas aussi de Galilée? enquiers-toi, et sache qu'aucun Prophète n'a été suscité de Galilée.
Καὶ ἐπορεύθη ἕκαστος εἰς τὸν οἶκον αὐτοῦ
Et chacun s'en alla en sa maison.
ΚΑΤΑ ΙΩΑΝΝΗΝ 7 - Bible GREC/MARTIN JEAN 7
Bible en grec version Stephanus 1550 (texte reçu) et en français David Martin ~ Affichage du texte grec/français verset par verset réalisé par Christ Ressuscité sur Blogspot.com ~ Thanks to John Simon (audio 1) ~ Thanks to Peaceuntoyou (audio 2) on Librivox.org for the reading of the chapters of John ~
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